Back in Nouméa (pour deux jours)
Retour dans notre auberge de jeunesse, aux chambres spartiates, pour deux nuits avant notre départ pour l'île de Lifou (6 nuits) puis l'île des pins (3 nuits), voire plus si jamais Air Calédonie avait l'idée de se mettre en grève. Je vous vois sourire, mais ils se sont mis en grève la semaine dernière contre la loi travail (qui ne s'appliquera pas en Nouvelle Calédonie, d'ailleurs).
Nous avons donc terminé notre tour du caillou avec un sentiment mitigé sur les deux semaines passées. On verra avec les 15 prochains jours, avant de se faire une opinion définitive sur la nouvelle calédonie.
Ce que l'on peut déjà dire:
- Les routes, de type départementale, sont plutôt tortueuses et limitées à 110
- Les locaux roulent souvent à la limite, dépassent dans les virages, ont tous des pick up (ne tenant pas la route).....et se plantent souvent: beaucoup de voitures accidentées sur les bas côtés (Malau n'étant déjà pas fan de voiture, il a fallu la rassurer maintes et maintes fois)
- Il y a un sérieux problème avec l'alcool: vente interdite le WE à partir de vendredi midi et jusqu'au lundi matin, donc avant le WE, remplissage de caddies entiers de bières et autres boissons; c'est très impressionnant!
Cela permettrait que les gens boivent chez eux et non plus en ville, à la sortie des supermarchés et ainsi ne reprennent pas leur voiture pour rentrer.
- à noter également que cette île est tribale et coutumière, et pour nous c'était une première!
Après réflexion, discussion et analyse, nous pensons avoir écouté beaucoup de gens, reçu beaucoup d'informations et d'avis (pas forcément encourageant quand on aborde un pays comme celui-ci) et du coup, nous n'avons pas été assez sereins pour apprécier à sa juste valeur cette île. Tout le monde sait que trop d'infos tue l'info et là c'est un peu cela!
Nous nous sommes également fait la remarque qu'il fallait certainement vivre en nouvelle Calédonie pour mieux comprendre la coutume et aller dans les tribus.
Et pourtant, nous n'avons croisé que des gens sympathiques qui, d'ailleurs comme en Polynésie, font un petit signe pour dire bonjour (au bout de deux heures de trajet, Serge trouvait cela un peu fatiguant!)
- nous avons eu, malgré une documentation extrêmement abondante, beaucoup de difficultés à réserver nos logements, Comme dans les autres pays, nous avons utilisé le mail mais ici cela ne marche pas vraiment comme cela. En plus on est tombé pendant les vacances scolaires. Enfin, il n'y a pas beaucoup d'hébergement (a force de chercher, je crois que l'on connaît presque par cœur la liste des tous les hébergements de nouvelle calédonie
- autre surprise: le coût de la vie, ce n'est pas un bras mais deux bras ici!
Tout est cher, voire très cher (plus qu'en Polynésie). L'indexation des salariés payés par l'état n'arrange pas les choses)
- Rares sont les touristes venant directement de métropole pour visiter la Calédonie (voyage long et cher)
Donc ici, les "touristes" sont des gens venant voir leur famille, ou des expatriés pour quelques années ou encore des personnes, comme nous, voyageant sur long court
Est-ce que ce manque de tourisme ne serait pas dû à la fois à l'éloignement, au coût de la vie, ainsi qu'aux caractéristiques spécifiques de ce territoire (et sa richesse) qui sont si loin de ce que l'on connaît et pas assez expliqué objectivement aux voyageurs
Du coup, on a l'impression de passer à côté de pas mal de choses ....... Mais on compte bien se rattraper sur les îles, surtout à Lifou (l'île des Pins étant plus touristique)
Suite au prochain épisode
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