mardi 15 mars 2016
dimanche 13 mars 2016
samedi 12 mars 2016
vendredi 11 mars 2016
mardi 8 mars 2016
Puerto Montt
Nous sommes arrivés à Puerto Montt au Chili mardi après-midi . Première chose à faire: trouver des billets pour notre destination, à savoir Cochamo. Facile, l'ensemble des guichets se trouve dans la gare routière, plutôt moderne où nous sommes arrivés. Depuis que nous sommes au Chili, nous avons d'ailleurs cette impression de modernité, plus que de l'autre côté des Andes. Il y a également un changement côté flore: c'est beaucoup plus vert, avec des prairies (et des vaches dessus), du blé, des round ballers, ...... Il y a aussi des autoroutes, des centres commerciaux, des cash machines partout (y compris dans les entrées de magasin ou les stations services). Bref, on a vraiment l'impression de changer de pays, beaucoup plus que la précédente fois où la différence était beaucoup moins flagrante (entre autre au niveau paysage)
Seconde chose à faire: aller à notre logement, une maison particulière dans les hauteurs de Puerto Montt. Effectivement, c'est dans les hauteurs (merci les roulettes). C'est une maison typique du coin principalement en bois que l'on partage avec la famille (salle bains, cuisine)
Très bien pour une nuit, plutôt courte d'ailleurs, car le coq de la maison
s'est évertué à saluer le soleil (avant même que celui ci soit levé). Première parole de Malau au réveil: " Je me ferai bien un coq au vin!" Côté culinaire quand tu nous tiens
Troisième chose après le logement, la visite de la ville. Nous sommes logés dans un vieux quartier avec plein de vieilles maisons en bois dans un état délabré pour une bonne partie d'entre elles. Juste à côté se trouve le centre ville assez moderne et au milieu du centre ville assez moderne, le centre commercial dernier cri sur plusieurs étages avec ses escalators à n'en plus finir, ses marques mondiales et sa mal bouffe (mac do, kfc, pizzahut, ...). Nous y étions en même temps que la sortie des écoles (collèges surtout) et toutes ces chères têtes blondes (plutôt rondes!) étaient en train de faire la queue, dans leur uniforme (costume ou jupe plissée bleu marine ou grise, chaussettes montantes de la même couleur que la jupe) devant ces enseignes, pour leur 4 heures.
En soit la ville n'est pas très intéressante, cela tombe bien, on n'y reste qu'une nuit. On a quand même eu le temps de trouver notre premier gwen ha du du voyage, dans un bar ....
Seconde chose à faire: aller à notre logement, une maison particulière dans les hauteurs de Puerto Montt. Effectivement, c'est dans les hauteurs (merci les roulettes). C'est une maison typique du coin principalement en bois que l'on partage avec la famille (salle bains, cuisine)
Très bien pour une nuit, plutôt courte d'ailleurs, car le coq de la maison
s'est évertué à saluer le soleil (avant même que celui ci soit levé). Première parole de Malau au réveil: " Je me ferai bien un coq au vin!" Côté culinaire quand tu nous tiens
Troisième chose après le logement, la visite de la ville. Nous sommes logés dans un vieux quartier avec plein de vieilles maisons en bois dans un état délabré pour une bonne partie d'entre elles. Juste à côté se trouve le centre ville assez moderne et au milieu du centre ville assez moderne, le centre commercial dernier cri sur plusieurs étages avec ses escalators à n'en plus finir, ses marques mondiales et sa mal bouffe (mac do, kfc, pizzahut, ...). Nous y étions en même temps que la sortie des écoles (collèges surtout) et toutes ces chères têtes blondes (plutôt rondes!) étaient en train de faire la queue, dans leur uniforme (costume ou jupe plissée bleu marine ou grise, chaussettes montantes de la même couleur que la jupe) devant ces enseignes, pour leur 4 heures.
En soit la ville n'est pas très intéressante, cela tombe bien, on n'y reste qu'une nuit. On a quand même eu le temps de trouver notre premier gwen ha du du voyage, dans un bar ....
lundi 7 mars 2016
Réponse sur différence Asie Amérique du Sud
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> Pour répondre à une question concernant la manière dont se manifeste la différence entre l'Asie (A) et l'Amérique du Sud (AdS)(Argentine et Chili) pour le contact avec les gens, voici quelques éléments de réponse:
> - la très grosse majorité des gens sont d'origine européenne en Argentine et on est donc pris (avant que l'on ouvre la bouche) pour des locaux. En A, les gens nous prennent en photo régulièrement; on est plus "attractif" dans le sens "bête de foire". De même on ne prend pas beaucoup les personnes en photo (pas de portrait chinois) en AdS, en tout cas en Argentine et Chili par où on est passé pour le moment, où la population native est quasi absente
> - on arrive à communiquer en espagnol et anglais (bon ça marche pas à tous les coups, on a eu quelques ratés, post à venir) et on arrive à comprendre lorsque l'on nous dit en AdS. A noter que "on" c'est serge sur ce coup là; moi, je m'occupe du côté natation à basse température du voyage!
> En A, on comprend des brides via le guide de conversation en Chine par exemple. C'est plus simple dans le reste de l'A où l anglais est plus répandu.
> - le contact semble plus naturel en AdS, sûrement du fait des deux points précédents. De même, il y a moins de différence culturelle, ce qui participe à la facilité du contact (logistique entre autre)
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> Pour répondre à une question concernant la manière dont se manifeste la différence entre l'Asie (A) et l'Amérique du Sud (AdS)(Argentine et Chili) pour le contact avec les gens, voici quelques éléments de réponse:
> - la très grosse majorité des gens sont d'origine européenne en Argentine et on est donc pris (avant que l'on ouvre la bouche) pour des locaux. En A, les gens nous prennent en photo régulièrement; on est plus "attractif" dans le sens "bête de foire". De même on ne prend pas beaucoup les personnes en photo (pas de portrait chinois) en AdS, en tout cas en Argentine et Chili par où on est passé pour le moment, où la population native est quasi absente
> - on arrive à communiquer en espagnol et anglais (bon ça marche pas à tous les coups, on a eu quelques ratés, post à venir) et on arrive à comprendre lorsque l'on nous dit en AdS. A noter que "on" c'est serge sur ce coup là; moi, je m'occupe du côté natation à basse température du voyage!
> En A, on comprend des brides via le guide de conversation en Chine par exemple. C'est plus simple dans le reste de l'A où l anglais est plus répandu.
> - le contact semble plus naturel en AdS, sûrement du fait des deux points précédents. De même, il y a moins de différence culturelle, ce qui participe à la facilité du contact (logistique entre autre)
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Bariloche
Quand on arrive à Bariloche, on a l'image que l'on s'en est faite à la lecture des guides plutôt positive et agréable.
Et c'est bien ce qui apparaît au premier abord: cette ville a un côté coquet, bien rangé, avec de belles boutiques, des restaurants et cafés tout proprets, ces multiples magasins de chocolat, la place avec la maison typique en pierre et bois pour la photo (vous pouvez y rajouter le Saint Bernard si vous voulez!), de belles vues sur le lac et les montagnes, ces petits ou immenses reproductions de chalets suisses, un peu ambiance station de ski et référence à la Suisse souvent mise en avant.
Mais cela c'est juste valable pour le centre ville, en gros deux rues!
Ma vision de la ville est plutôt celle ci: un bordel architectural avec mélange de beaux chalets et d'énormes immeubles hideux, un bord de lac que l'on a essayé de rendre attrayant à une certaine période et dont il ne reste que murs taggés, piscine en plein air fermée, bâtiments détruits, et gens posés sur une plage de galets et déchets.
A quelques feux de circulation, on croise des pseudo jongleurs (avec ou sans nez rouge, clown plutôt triste) qui essayent de grappiller quelques sous aux automobilistes à l'arrêt dans leur 4x4 sans poussière (complètement anormal par ici; vous auriez dû voir l'état des voitures que l'on a rendues... Même nos valises dans le coffre s'en souviennent!)
Autour du centre ville, des maisons beaucoup plus modestes (sans petits cœurs sur les volets!) quand on se dirige vers les gares routière et ferroviaire et au contraire très huppées sur les hauteurs (léger côté San Francisco), un gros décalage!
Beaucoup, beaucoup et beaucoup hôtels et de services de toute sorte prouvant bien que Bariloche (prononcer Bariloché) se veut la ville touristique du coin!
Arrivant par avion, après une semaine sur la route 40, en pleine nature et coupés du monde (urbain, en tout cas!) avec de l'électricité entre 20h et minuit (c'est le moment où vous nous plaignez!!!!!!!!) à Bariloche, j'ai ressenti un petit choc contradictoire.
Brusque retour à la "civilisation", impression qu'il y a beaucoup de monde, trop de magasins, trop d'agitation, trop de possibilités,trop de banques (ce n'est pas pour cela que l'on en fait pas plusieurs avant d'avoir de l'argent!), trop de TROP tue le trop!
Et puis, on se laisse envahir peu à peu par ce côté plaisant du tout est possible ou presque: impossible d'oublier cette excellente glace dégustée dans le soi disant meilleur glacier barilochéen (ce dernier mot est un essai!), cet accès normal à la wi fi, ce supermarché digne ce nom....
Comme quoi, même quand on voyage, le naturel revient au galop ou plutôt au pas nous concernant!
A rajouter à cela que c'est le seul endroit où, après avoir pris un bus local pour THE station de ski du coin, puis un téléphérique et encore un télésiège dans un paysage lunaire sans neige, nous avons commencé la rando prévue sur le cerro catedral et là, c'est le drame! Nous avons dû rebrousser chemin car trop difficile pour nous. Il faut connaître ou reconnaître ses limites et je les ai perçues très rapidement! Malgré le panorama extraordinaire et la visite de quelques condors au dessus de nos têtes, un petit goût amer nous est resté que l'on a associé à Bariloche et ses environs!
À rajouter à tous ces éléments, la partie histoire de la ville qui a accueilli quelques anciens nazis après la 2ème guerre mondiale...
Cela vous donne une ville à l'escale pratique (bonne pour se gaver de glace et chocolats) sur la route des 7 lacs et plus loin si affinités, ce que l'on a fait et apprécié énormément (Junin, Villa Pehuenia, Villa Traful)
Et c'est bien ce qui apparaît au premier abord: cette ville a un côté coquet, bien rangé, avec de belles boutiques, des restaurants et cafés tout proprets, ces multiples magasins de chocolat, la place avec la maison typique en pierre et bois pour la photo (vous pouvez y rajouter le Saint Bernard si vous voulez!), de belles vues sur le lac et les montagnes, ces petits ou immenses reproductions de chalets suisses, un peu ambiance station de ski et référence à la Suisse souvent mise en avant.
Mais cela c'est juste valable pour le centre ville, en gros deux rues!
Ma vision de la ville est plutôt celle ci: un bordel architectural avec mélange de beaux chalets et d'énormes immeubles hideux, un bord de lac que l'on a essayé de rendre attrayant à une certaine période et dont il ne reste que murs taggés, piscine en plein air fermée, bâtiments détruits, et gens posés sur une plage de galets et déchets.
A quelques feux de circulation, on croise des pseudo jongleurs (avec ou sans nez rouge, clown plutôt triste) qui essayent de grappiller quelques sous aux automobilistes à l'arrêt dans leur 4x4 sans poussière (complètement anormal par ici; vous auriez dû voir l'état des voitures que l'on a rendues... Même nos valises dans le coffre s'en souviennent!)
Autour du centre ville, des maisons beaucoup plus modestes (sans petits cœurs sur les volets!) quand on se dirige vers les gares routière et ferroviaire et au contraire très huppées sur les hauteurs (léger côté San Francisco), un gros décalage!
Beaucoup, beaucoup et beaucoup hôtels et de services de toute sorte prouvant bien que Bariloche (prononcer Bariloché) se veut la ville touristique du coin!
Arrivant par avion, après une semaine sur la route 40, en pleine nature et coupés du monde (urbain, en tout cas!) avec de l'électricité entre 20h et minuit (c'est le moment où vous nous plaignez!!!!!!!!) à Bariloche, j'ai ressenti un petit choc contradictoire.
Brusque retour à la "civilisation", impression qu'il y a beaucoup de monde, trop de magasins, trop d'agitation, trop de possibilités,trop de banques (ce n'est pas pour cela que l'on en fait pas plusieurs avant d'avoir de l'argent!), trop de TROP tue le trop!
Et puis, on se laisse envahir peu à peu par ce côté plaisant du tout est possible ou presque: impossible d'oublier cette excellente glace dégustée dans le soi disant meilleur glacier barilochéen (ce dernier mot est un essai!), cet accès normal à la wi fi, ce supermarché digne ce nom....
Comme quoi, même quand on voyage, le naturel revient au galop ou plutôt au pas nous concernant!
A rajouter à cela que c'est le seul endroit où, après avoir pris un bus local pour THE station de ski du coin, puis un téléphérique et encore un télésiège dans un paysage lunaire sans neige, nous avons commencé la rando prévue sur le cerro catedral et là, c'est le drame! Nous avons dû rebrousser chemin car trop difficile pour nous. Il faut connaître ou reconnaître ses limites et je les ai perçues très rapidement! Malgré le panorama extraordinaire et la visite de quelques condors au dessus de nos têtes, un petit goût amer nous est resté que l'on a associé à Bariloche et ses environs!
À rajouter à tous ces éléments, la partie histoire de la ville qui a accueilli quelques anciens nazis après la 2ème guerre mondiale...
Cela vous donne une ville à l'escale pratique (bonne pour se gaver de glace et chocolats) sur la route des 7 lacs et plus loin si affinités, ce que l'on a fait et apprécié énormément (Junin, Villa Pehuenia, Villa Traful)
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