Troisième étape de notre périple sur la Ruta 40 : Los Antiguos, petite ville frontière le long du lac Buenos Aires. Nous nous sommes posés dans une cabaña avec deux chambres, cuisine, salle de bain et un peu de pelouse devant; pour nous tenir compagnie : un vieux chien qui dort et un chaton qui le réveille en donnant des coups de griffe à ses oreilles. Le temps est au soleil ( avec des températures de l'ordre de 15 degrés).
Los Antiguos est une région fruitière avec des chacras (ranchs). Les indiens avant l'arrivée des européens l'appelaient: I-kheu-kho, le lieu des anciens.
Il semble aussi que ce bourg soit la capitale de la cerise, bien que l'on n'en ait pas encore vu, excepté en décoration au bord des routes (Photo à venir)
La ville est plutôt sympathique avec des maisons à un étage maximum, des rues arborées et un unique distributeur de billet (qui n'a pas encore daigné nous délivrer quelques pesos, mais on ne désespère pas ou plus).
Le programme du séjour: massage (bof, on en sort: 45 minutes concentrées sur le dos c'est extrêmement long!), lecture, écritures clavier et manuelle, coloriage, lessive, visite des chacras, organisation de la suite du périple... et découverte de l'autre spécialité locale : le saumon arc-en-ciel (photo à venir aussi)
Après cela, il sera temps de reprendre notre chevauchée (sur notre cheval vapeur "Ford Ka") en direction de l'aéroport international d'El Calafate où nous attend notre vol de 2 heures pour Bariloche, connue pour "son architecture de montagne, dont la touche patagonne est due à l'alliance de la pierre à des bois durs locaux" (on a hâte de voir cela).
Bonjour Serge.
RépondreSupprimerJe viens enfin de prendre le temps d'aller sur le blog.
Merci pour toutes ces infos et photos qui fait que l'on vous envie.
A vous suivre encore, et à bientôt.
(si j'avais le temps je ferai un blog sur la DSN - LOL)
Gérard
avec plaisir Gérard, avec plaisir
SupprimerPareil pour moi Serge, c'est la première fois ! vos photos sont très intéressantes. Félicitations à tous les deux.
RépondreSupprimerAs-tu croisé François (notre président normal), il te cherchait...
Peux tu m'expliquer l'autel rouge dans la pampa avec les deux bouteilles de vins: Honneur à un défunt tisanneur ou publicité sauvage du viticulteur.
Bonne route!!
euh, pas bien compris le François (totalement déconnecté des news depuis le 31 janvier ...)
Supprimerpar contre, pour l'autel que l'on rencontre très souvent, on a d'abord cru qu'il s'agissait d'accidenté de la route auxquels les proches apportaient des offrandes. Après recherche auprès de mieux informés ... :
Les autels sur le bord de la route ornés de drapeaux rouges et d'offrandes rendent hommage au Gaucho Antonio Gill sorte de Robin des bois Argentin. Antonio Gill dit el Gauchito vécu pendant la seconde moitié du XIX siècle. Après avoir déserté de l'armée, il vola du bétail aux riches propriétaires pour le partager avec de pauvres villageois. Antonio Gill fut arrêté, jugé et pendu. Juste avant sa mort Gil annonça à son bourreau que son fils était gravement malade et que s'il l'enterrait ( contrairement au sort réservé aux déserteurs ) son enfant guérirait.
Le bourreau constata que son fils était en effet très malade. Il enterra donc le corps de sa victime et son enfant guérit rapidement. Ainsi naquit la légende de el Gauchito.
il y a également des autels dédié à Déolinda Correa,
Deolinda Correa était une femme mariée dont l’époux, Clemente Bustos, fut recruté pendant les guerres civiles qui ont agité l’Argentine au milieu du XIXe siècle. Deolinda, soucieuse de la santé de son mari, entreprit de suivre la troupe dans les déserts de San Juan, avec son nourrisson, quelques vivres et deux gourdes d’eau. Lorsque ses provisions furent épuisées, elle se coucha à l’ombre d’un arbre, son fils au sein, et elle mourut de soif, de faim et d’épuisement.
Son corps fut retrouvé le lendemain par des muletiers, mais le nourrisson, qui avait continué à téter, était bien vivant. Deolinda fut enterrée dans les environs, à Vallecito, et l’enfant fut emporté. Selon une version de la légende, il décéda le lendemain et fut inhumé aux côtés de sa mère; selon une autre, il fut recueilli et élevé par une famille
Le culte à Deolinda Correa commença peu après sa mort, lorsque des paysans vinrent se recueillir sur sa tombe. Peu à peu, on lui attribua des miracles, dont le premier aurait été la survie de son fils.
Le sanctuaire de Vallecito, qui comprend aujourd’hui près de vingt chapelles, est devenu un véritable village où un million de personnes se rendent en moyenne chaque année. Le culte de Difunta Correa s’est répandu parmi les muletiers, puis parmi les camionneurs. Ceux-ci ont pris l’habitude de dresser de petits sanctuaires très simples le long des routes de l’Argentine, et d’y laisser des bouteilles d’eau afin, croient-ils d’apaiser la soif de la défunte
Pour répondre à ta question, in le s'agit donc pas de publicité sauvage mais de religion. L'église catholique a d'ailleurs accepter ces croyances populaires