Premier long voyage en bus
12heures suivies de 8heures
La correspondance à été un peu short
On devait avoir 2 heures de "transit", on a rien eu: on est descendu du bus pour monter dans le suivant, deux quais plus loin.
Nous étions en premium dans le premier, très confortable: siège à l'horizontale, écran individuel avec choix de séries, films, musique, bouquins ... (En espagnol et un peu d'anglais), wifi, petite pochette avec masque, chaussettes, bouchon d'oreille, ....
Manquait que le champagne, le dîner et le petit déjeuner. À la place, on a eu droit à une bouteille d'eau, un sachet de cacahuètes et, pour le petit déjeuner: un café, un jus d'orange et un brownie. On a passé une nuit correct pour un trajet nocturne en bus.
A noter, la vitesse est affichée ainsi que le nom du chauffeur et les excès de vitesse. On nous propose également de signaler au chauffeur s'il va trop vite !!! Je pense que l'on doit même pouvoir se plaindre à la compagnie de bus, qui fait un suivi satellite!
Dans le premier bus, en plus des films à la demande, le dernier "Mission Impossible" diffusé sur l'écran général du bus.
Dans le Santiago Mendoza, c'est la classe Cama que nous avons: le siège s'incline presque à l'horizontale.
On passe donc une nouvelle fois du Chili en Argentine, avec un passage de frontière. Pour le dernier, nous avons eu droit à deux chiens renifleur (bagage, bagage à main). Il y a en effet une quarantaine sanitaire au Chili et aucun végétal ne doit rentrer (même pas une pomme)
En direct, entre Santiago et Mendoza, à travers la Cordillère des Andes, On vient de passer un col à 3200 mètres, avec 1000 mètres de montée en 30 épingles à cheveux. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela tournait beaucoup, ce qui n'a pas laissée insensible mi amor, non à la beauté du paysage traversée, mais plutôt à l'aspect "ça tourne" ou encore "ça tourne vraiment beaucoup" ou bien "on peut finir à pied, non ?" Et en apothéose: "on a un sac en plastique ?"
Bon, le sac n a pas servi.
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